Depuis le mois de mars et le début de la crise sanitaire, les salariés d'ArcelorMittal Fos, perdent de l'argent. Pas besoin de faire la liste des causes, nous les connaissons tous.
A ces différentes pertes d'argent, s'ajoute celle de l'impact des arrêts maladie sur la prime semestrielle. En effet, chaque jour de maladie fait perdre 1/150° de cette prime.
Beaucoup trop d'agents ont été contraints de se mettre en arrêt de travail, sans être malades, pour de multiples raisons : retour d'Espagne, suspicion de COVID, cas supposés contact dans la sphère privée, cas contact d'un cas contact et malgré des résultats de test négatifs du salarié, exigence de tests négatifs du cercle familial proche.
En conséquence, pour ces interdictions de revenir travailler, FO exige :
1. La neutralisation de tous les arrêts maladies en lien avec la COVID-19 pour le calcul de la prime semestrielle
2. Le pointage en "absence autorisée rémunérée" des salariés contraints de rester chez eux sans être malade
3. La rétroactivité sur la prime semestrielle versée en juin pour les agents ayant subi un impact de la maladie liée à la COVID-19 depuis le mois de mars
Nous pouvons comprendre que les responsabilités engendrées par cette situation peuvent être difficiles, la prudence à l'excès pourquoi pas, mais sûrement pas au détriment de la rémunération des salariés. Ces revendications seront officiellement portées par FO devant la direction lors du CSE du 17 novembre 2020.
FO attend une prise en compte immédiate pour ne pas prendre de retard sur la paie de novembre 2020.
La situation est déjà très difficile depuis le mois de mars et l'approche des fêtes de fin d'année renforce cette difficulté, la direction a les moyens de l'amoindrir en accédant à nos revendications.
Stop à l'hémorragie du pouvoir d'achat des salariés !