Le 25 novembre, le Premier ministre Sébastien Lecornu n'avait toujours pas répondu au courrier des organisations syndicales et patronales représentatives (à l'exception du Medef), lui demandant de renoncer solennellement au projet de réforme de l'Assurance chômage voulu par son prédécesseur, François Bayrou.
Je suspends ma présence à toutes les réunions de discussions, que ce soit la conférence retraites-travail ou je ne sais quoi d'autre, au retrait de la lettre de cadrage
, avait prévenu le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot, le 19 novembre, en marge d'une manifestation de soutien aux salariés d'Orangina à La Courneuve.
Une négociation à venir sur les contrats courts
Le document de cadrage donnait aux négociateurs jusqu'au 15 novembre pour trouver un accord permettant de réaliser, jusqu'en 2029, de 2 à 2,5 milliards d'euros d'économies par an sur le dos des demandeurs d'emploi. Les négociations n'ont jamais démarré.
En revanche, dans leur courrier daté du 14 novembre, les interlocuteurs sociaux rappellent qu'ils ont prévu d'ouvrir prochainement la négociation interprofessionnelle sur les contrats courts actée en mai dernier. Et ils se disent disposés à examiner, dans ce cadre, la question des ruptures conventionnelles. Question évoquée par le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou.


